2013年1月8日火曜日

L'Homme qui rit

Le premier film de 2013 n'aura pas été un blockbuster, mais un film bien français, au budget certes vraisemblablement conséquent, mais qui n'occupe tout de même pas le haut de l'affiche dans les cinémas de Paname (et qui, d'ailleurs, n'est pas très bien noté). Et pourtant, il s'agit d'un petit gros film qui, dans l'ensemble, mérite qu'on en parle un peu.

La bande-annonce (parce que sinon...) :



Ce film, vous pouvez le voir, commence par un paradoxe : il met en scène l'œuvre d'un de mes écrivains classiques français favoris, Victor H., et affiche, dans le rôle principal, un des plus sulfureux acteurs originellement francophones, l'acteur et - peut-être - futur ministre russe, monsieur Gérard D. (que je viens d'ailleurs de voir dans Life of Pi...)
Politique mise à part, cette adaptation de l'Homme qui rit, sauce à la Burton, n'en est pour autant pas du tout déplaisante.
Les seuls bémols, ce sont 1) comme toujours dans le cinéma français, le pauvre niveau des acteurs et 2) un film à peine trop lent pour que je ne m'ennuie pas avant la fin. Si notre ami russe se démarque, comme souvent, par son jeu, les autres acteurs, fussent-ils principaux, n'hésitent pas à nous étaler, en long et en large, l'absence de talent, de formation et de suivi des acteurs de notre pauvre France : c'est trop plat, ou pas assez, quand ce n'est pas carrément du sur-jeu déplacé. C'est dommage, mais, par défaut, je pense que ce sera toujours ma critique dans les films français.

Le visuel est cassant, chatoyant, clair-obscur et l'histoire aussi tragique que drôle et rocambolesque.
Je n'en dévoilerai pas plus, parce que je pense que, comme moi, tout le monde n'a pas lu le livre et la découverte de l'histoire, si elle n'est pas la plus originale du maître Hugo, elle apporte toutefois son lot de retournements qui sont parfois tellement évidents qu'on n'ose même pas s'y attendre, ce qui, finalement, ne rend pas si mal.

S'il n'est pas la tête d'affiche du moment, profitez-en encore pendant que vous le pouvez, je pense que pour les amateurs du genre historico-tragico-what-the-fuck, vous ne serez pas déçus. Enfin, c'est moi qui le dit. La critique, elle n'a pas apprécié...

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Ma note à la Suisse : 5/6 (Mention très bien)
(Réalisation 4.75, Scénario --- (on ne critique pas Hugo), Photographie 5.5)

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