2013年4月17日水曜日

Pierre Grimbert - Le Secret de Ji

De tous les trucs que j'ai pas lu dans ma bibliothèque, voilà un cycle qui traînait depuis longtemps. J'ai tellement longtemps erré dans les couloirs de la SF, que je n'ai pas encore pris le temps de lire tous les classiques de fantasy francophone. Voilà qui est fait pour le cycle du Secret de Ji, de Pierre Grimbert (auteur, notamment, du premier volume de l'illustre - mais moyenne -  Malerune).

Bon, pour être honnête, il y a des fois où je me dis que je suis un peu vieux pour la fantasy mainstream française (mais pas toujours). Quoi qu'il en soit, ce cycle en quatre volumes (selon les éditions) se laisse lire assez (un peu trop ?) facilement. Oui, il faut dire que les concepts et le vocabulaire employés ne sont pas particulièrement complexes.

On a donc ici à faire à un petit groupe de survivants, tous descendants de quelques élus, quelques générations plut tôt, qui cherchent à découvrir pourquoi quelqu'un souhaite les éliminer tous. La saga va donc tourner autour de cette question, assez classique du genre (mais quel mal se cache dans les ténèbres ? Et pourquoi c'est nous qu'on peut y faire quelque chose et que quelqu'un veut pas ?)

Si le ton n'avait pas été aussi "littérature jeunesse" et que les relations entre les personnages n'étaient pas aussi insipides (ça donne furieusement l'impression, parfois, de lire de la bibliothèque verte). Mais bon, soyons honnête, l'ensemble a un bon rythme, et la fin se rapproche un peu plus (sans déconner non plus) d'un final épique un peu sanglant, un minimum violent et tout. Bien sûr, l'auteur ne tue pas beaucoup de personnages, mais on ne lui en demande pas tant (même si c'est un signe de maturité, pour moi).

Bref, ça se laisse lire quand on a moins de 20 ans et c'est assez représentatif de ce qui se fait de "pas trop mal mais il y a mieux" dans la fantasy française. Il y a même des suites... Mais on verra si vraiment un jour je n'ai rien d'autre à lire.

Un peu partout en papier, mais pas de version électronique légale à ma connaissance.

2013年4月15日月曜日

GI Joe - Retaliation - Le résumé exclusif

Tous les amateurs le savent, mais il y a deux types de nanars : ceux qui ne se prennent pas au sérieux (les vrais "bons mauvais films") et ceux qui se donnent carrément les moyens de se prendre le chou (les "mauvais mauvais films"). Vous l'aurez compris, GI Joe 2 entre dans cette seconde catégorie.

C'est du gros budget, c'est en 3D, c'est même des fois vraiment beau (une petite scène de destruction totale de Londres comme je les aime), mais alors franchement  ça vole tellement bas qu'il y a des quoi se prendre quelques fous rires assez violents en regardant ce film-pub-pour-figurines.


Comme la plupart d'entre vous n'iront sûrement pas le voir, je vous livre ici un résumé succinct (ah oui, il y avait un premier film, à l'époque, mais je ne l'ai pas vu et franchement, il n'y a pas besoin).

Donc, il y a une unité d'élite, des soldats en figurine qu'on appelle les Joe. Voilà.
Pendant une mission, ils se font trahir par le Président qui est en fait un méchant du premier film qui a pris la place du vrai président.
Les survivants (ceux qui sont sur l'affiche du film) se relèvent et reviennent au pays après avoir déterminé, cinq secondes après le début du film que le méchant était le président. C'est l'occasion pour la fille à gros seins des Joe de nous montrer qu'en plus d'être un officier spécialiste en baston, elle a un doctorat de psychologie appliquée et un autre d'informatique en plus d'être top-model (apparemment, c'est pas vraiment un film pour filles).
Pendant ce temps, des ninjas se battent dans les montagnes chinoises.
Ensuite le faux président fait péter le monde entier (ou presque), mais les Joes arrivent pour l'empêcher de finir de mettre son plan à exécution.
Et puis le vrai président est libéré, ils reçoivent des médailles et c'est fini.

Franchement, c'est drôle de bout en bout (mais apparemment une bonne partie de la salle - j'ignore pourquoi - semblait prendre le film très au sérieux). C'est moi qu'ai pas tout compris ou quoi ?


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Ma note à la Suisse : 3.5/6 (Mention insuffisant, Nanartomik 2033)
(Réalisation 4, Scénario 2, Photographie 5)


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2013年4月12日金曜日

Oblivion

Bon, en général, on a meilleur temps de se méfier des films avec Tom Cruise, et on pourrait presque dire qu'on a raison, mais, somme toute, cet Oblivion n'est pas si mal (pour un film à gros budget).

Voilà ce que ça donne :


Bon, avant de commencer, gardons à l'esprit que c'est du Tom Cruise et qu'il va pas falloir chercher midi à quatorze heures. C'est en tous cas ce que je me suis dit pendant la première moitié du film. Assez classique, assez téléphoné : la Terre a été quasiment détruite et le courageux scientologue-technicien-ingénieur-astronaute-Cruise répare les drones qui protègent les dernières installations de l'humanité contre les vilains rescapés-envahisseurs-extraterrestres-Morgan Freeman qui subsistent de la guerre qui a pété la Lune en deux.

Bon jusque là, je me suis dit, on comprend un peu ce qui va se passer, mais assez rapidement, le ton change, l'intrigue est suffisamment intelligente pour ne pas nous conduire sur une voie trop clairement tracée (sans exagérer quand même, quand on connaît bien le genre on ne mettra pas longtemps avant de comprendre ce qui se passe).

Tout les gros "trucs" de ce genre de SF y passent : les ruines de New-York, les clones, les bombes atomiques, l'apocalypse, les invasions extraterrestres, la cryogénisation... Et tout ça dans un seul film. Le mélange n'est pas trop mal, même si les puristes diront que ça tient quand même pas mal de l'action à outrance - et ils auront raison mais, là, encore une fois, y a Tom Cruise dedans, fallait pas s'attendre à autre chose.

Une autre particularité marrante du film, c'est qu'il est basé sur un roman graphique qui a la particularité de ne pas exister (c'est apparemment juste une succession de concepts artistiques créés dans le seul but d'attirer le susmentionné acteur principal)...

Bref, c'est un bon marrant, c'est beau, c'est cher... Mais si vous n'avez pas encore vu Cloud Atlas, allez-y d'abord !

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Ma note à la Suisse : 5/6 (Mention très bien)
(Réalisation 5, Scénario 5, Photographie 5.5)


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